Lecteurs, lectrices…
Je suis passé de Windows 8.1 à Ubuntu 14.04. Dans la douleur, A Unix Mind In A Windows World
Ne laissez pas le nom de ce blog vous berner : moi, Jean Luc Houedanou, n’appartient aucunement à ce groupe de personnes n’ayant que des choses positives à dire en ce qui concerne Linux et Ubuntu. 
La raison est la suivante : j’ai eu deux, voire trois mauvaises expériences avec d’anciennes versions de cet OS pendant mes études (qui ont en toutes en commun 3 mots : Grub, Boot et Failure) . Qui plus est, lors des 3 premières années de ma vie professionnelle, les circonstances m’ont amené à travailler soit avec Mac OS, soit avec Windows.
Cependant, j’ai récemment (re)découvert Ubuntu en cherchant un moyen de récuperer des données sur un disque dur défaillant : Je n’avais ni l’envie, ni le temps de télécharger une version pirate de Windows et j’avais à ma disposition un disque de Trusty Tahr, une distribution qu’on m’a garantie comme fonctionnant « out of the box ».
Je me suis donc décidé à donner une nouvelle chance à Ubuntu. 
Ca n’a pas été facile.

Ci dessous mes réactions à chaud suite à l’installation et à la configuration de l’ordinateur :
  • C’est …. lent. Surtout en ce qui concerne les animations. Mais c’est un problème qui peut être rapidement résolu, lorsqu’on fait une recherche Google (lien ici. voir la réponse #18);
  • Bon, au moins, je ne serais pas perdu en ce qui concerne l’interface utilisateur . En effet, dire qu’Ubuntu a « emprunté » des aspects visuels à l’OS d’Apple est un doux euphémisme . Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est <ton condescendant de fanboy apple>l’OS X du pauvre</ton condescendant de fanboy apple>, mais ça y ressemble fortement .
    Et puis en même temps, la nouvelle version de Spotlight sous Yosemite ressemble à s’y méprendre à Unity Dash 🙂 ;
  • Sinon le gestionnaire de fichiers ouvre aussi la partition mac que la partition ntfs de mon disque dur externe . C’est impressionnant;
  • Bon l’interface, c’est bien mais il faut installer ce qui permet un peu gagner mon pain, non ? Allez, allons voir si il y a une version pour Linux d’AMPPS, de Sublime Text ainsi que de Firefox Developper Edition;
    Je suis passé de Windows 8.1 à Ubuntu 14.04. Dans la douleur, A Unix Mind In A Windows World
  • La bonne blague : pour lancer AMPPS, il faut passer par le terminal (sudo su, puis ensuite ./Ampps) , l’application refusant obstinément de se lancer en mode « non root » une fois installée . Ou alors il faut créer un raccourci « gksu » et y saisir le chemin complet vers l’exécutable d’AMPPS et ce, chaque fois qu’on veut lancer AMPPS.
    Entendons nous bien, je n’ai aucun souci avec le terminal, et je l’utilise souvent. Mais, c’était trop compliqué de faire un  bouton compatible avec Unity Launcher afin de lancer l’application en tant que root ? Non ? ;
  • Et…puisqu’on est entrain de rigoler, voyons la marche à suivre pour installer Firefox Developper Edition . Alors il faut :
  1. Télécharger les sources de la version linuxienne de Firefox developper edition;
  2. Les compiler;
  3. Extraire le fichier dans le dossier /opt/firefox;
  4. Ouvrir natilus et…et puis tant pis, je vais installer Chrome.
  • Sinon, il y a l’installation de Dropbox (par le biais d’Ubuntu Software Center) qui est bloquée depuis deux heures;
  • Donc essayons d’installer Chrome.
    Qu’est ce que,
    comment ,
    mais … quoi ! « dépendance non satisfaite ? » ;
  • Bon, au diable Chrome, j’ai trouvé une façon d’installer Firefox Developper Edition . Je suppose qu’il faudra que je m’habitue à utiliser le terminal et les commandes Unix de façon plus régulière que lors des connections SSH;
  • Pas de problème du côté de Sublime Text, tout est nickel; Idem pour BrowserSync et LiveReload.
  • Enfn, après 2h45 (!) de bidouille, j’ai enfin un ordinateur qui me permet de coder . Ceci étant dit, j’aimerais bien avoir en face de moi ceux et celles qui m’ont dit « non laisse tomber Windows et Mac. Ubuntu c’est du solide. Il fonctionne out of the box ».
    « Out of The Box », tu parles.
  • Ceci étant dit,  une fois correctement configuré, Ubuntu tourne sans aucun ralentissement. Et tout compte, on s’habitue vite à travailler avec le terminal et les commandes unix. Enfin,  l’interface Unity est impressionnante en termes de fluidité .

    En conclusion, je vais l’utiliser dans les 5 mois et je ferais un retour objectif.

  • Jean Luc Houedanou