Edit : L’ARTCI, via sa page facebook – ici – précise qu' » aucune mesure tarifaire n’est prescrite ».
L’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), le grand gourou des ondes, a récemment décidé de mettre de l’ordre dans la jungle de la téléphonie mobile ivoirienne. Tout ça dans l’optique de rendre ce marché un peu plus transparent et plus sympa pour nous, les clients.

En théorie.

Pour résumer : non-discrimination, transparence, promos, en veux-tu, en voilà, mais surtout imposition de de tarifs planchers pour les services data de chaque opérateur – les fameux « pass internet » tant appréciés (et pas toujours bien utilisés ) sur les bords de la lagune Ebrié.

Sauf qu’en décidant d’imposer un tarif plancher pour ces offres, l’ARTCI, le superhéros de la régulation, s’est un peu tiré une balle dans le pied. En gros, ça fait grimper les prix pour nous, les consommateurs, et ça, ça ne va pas du tout dans le sens de l’objectif initial.

Plus sérieusement, je pense que cette décision peut être un signal d’alarme important. Peut-être qu’il est temps pour nous tous de nous concentrer sur des enjeux sérieux et essentiels, au lieu de se laisser distraire par des futilités comme les faits et gestes influenceurs ou des comédiens du web. La régulation des télécommunications et l’accès à l’information sont des sujets cruciaux qui méritent notre attention soutenue et vigilante.

En tant que consommateurs et citoyens concernés, nous devons nous impliquer dans ces discussions et faire en sorte que les décideurs comprennent les véritables enjeux. Cela signifie passer moins de temps à interagir sur les pages de gossip, dans la vie des gens, sur la différence entre la richesse affichée sur les réseaux et le chiffre d’affaires de leurs boutiques, et s’engager davantage dans des échanges approfondis et constructifs sur les questions majeures, telles que la régulation des télécommunications. En agissant ainsi, nous pourrons contribuer à éviter les conséquences négatives potentielles de telles décisions et travailler ensemble à bâtir un avenir plus solide et éclairé pour le secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire.

Il est fort probable que je prêche dans le vent en espérant un réveil collectif sur ces enjeux sérieux. Mais qui sait, peut-être qu’un jour, les gens se rendront compte de l’importance de s’impliquer dans ces débats cruciaux, avant que les conséquences de telles décisions ne nous rattrapent et ne transforment nos rêves d’un meilleur avenir en un simple mirage.