On a tendance à sous estimer les dangers de l’oversharing et le point auquel cette pratique facilite la vie aux experts du social engineering.

J’en ai pris conscience et , depuis quelques années, je prêche (dans le désert) sur le sujet : je pense que le jour où les brouteurs des bords de la lagune ébrié décideront de se reconvertir en pirates informatiques – tendance black hat –  les conséquences seront désastreuses pour bon nombre d’abidjanais.

Preuve en vidéo .

 

Certes, cette publicité joue à fond la carte de la peur, mais il faut reconnaitre qu’elle défend un point de vue tout à fait valide : en ligne, certaines choses doivent rester secrètes .

Ou, en termes plus clairs : apprenez à vous taire en ligne

Partager, en toute bonne foi, des informations sur vos hobbies, vos préférences, vos soirées, vos proches, votre date d’anniversaire …  et j’en passe vous rend certes plus intéressant et populaire auprès de vos amis en ligne, mais aussi vulnérable auprès de personnes malveillantes . Sans le savoir, vous leur fournissez une mine d’informations pour trouver vos mots de passe. Ou les réinitialiser.

Et je sais que bon nombre d’entre vous pensent actuellement : “mais, c’est ma page facebook/mon compte twitter . J’ai le droit d’y mettre ce que je veux”

Personne ne peut vous nier ce droit .

Cela dit, et faites moi confiance, cela vous reviendra en pleine figure le jour où vous vous y attendrez le moins .

A bon entendeur…

Jean Luc Houedanou