Je me suis lancé le défi, il y a quelques semaines de cela, de mener à bon port un projet de refonte de mon site web personnel en n’utilisant que des outils gratuits et open source.
Plusieurs semaines plus tard, force est de constater que le dit projet n’a pas vraiment évolué. 
Les vues (réalisées sous The Gimp et InkScape) sont terminées, mais mon enthousiasme ainsi que ma motivation à l’idée de réaliser l’intégration en utilisant Brackets.io sont tous les deux proches de zéro.

Certes, l’éditeur d’Adobe est gratuit et customisable à volonté, mais une fonctionnalité essentielle (en ce qui me concerne) lui fait défaut : 
le split screen, ou la capacité d’avoir deux vues des fichiers sources d’un site web dans une même fenêtre .
Me passer de cette fonctionnalité revenait à changer ma manière de travailler . Personnellement, j’étais plus que prêt à faire le sacrifice : après tout, un mois après avoir remplacé PhotoShop et Illustrator par The Gimp et InkScape, je n’avais rien perdu en productivité (exception faite des raccourcis clavier tirés par les cheveux de The Gimp) .
J’ai donc tenté d’apprivoiser la fonctionnalité Quick Edit
Le mot clé ici est « tenté » 🙂
Le fait de devoir appuyer « cmd+e » , puis m’assurer que la classe ou les id sont bons, puis ensuite switcher d’un bout de code css à l’autre css et enfin revenir dans le document html pour retrouver la bonne portion de code m’a, sans exagérer , dégoûté à vie des éditeurs de texte à fenêtre unique …  Sérieusement, j’ai des journées plutôt chargées, et lorsque je travaille sur mes projets personnels le soir, je cherche à faire les choses de façon efficiente pour éviter de passer la nuit devant l’écran.
J’ai aussi essayé de travailler sur 3 écrans (un moniteur 17 pouces, l’écran du macbook et enfin une tablette de 7 pouces faisant office de moniteur externe grâce à AirDisplay 2), en utilisant 2 instances de Brackets sur chacun et une fenêtre de navigateur sur le dernier.
Sur le papier, cette idée a de la gueule, surtout si on est un geek.
Mais je ne suis pas un geek.
Et, de façon pratique, travailler sur 3 écrans constitue la meilleure manière de flinguer sa productivité : on doit passer d’un écran à l’autre avec la souris, ce qui fait perdre un temps précieux. Qui plus est, essayer de lire un code css sur un écran de 7 pouces est aussi agréable que de devoir que de rendre responsive un template conçu sous DreamWeaver en html et css sans table (si vous êtes un intégrateur web, vous savez de quoi je parle) .
J’ai donc pensé à revenir sur l’idée de départ, en achetant une licence de Sublime Text.
Mais la perspective de devoir écrire un long billet sur « les illusions de l’open source ainsi que les milles et une insutes et menaces de mort qui s’en seraient suivies ( car, oui, les fanboys du libre et l’open source ont la main leste, sur le clavier, et l’invective facile lorsqu’on dit un mot de travers sur l’objet de leur passion ) m’ont dissuadé de passer à l’acte .
Je me suis ensuite souvenu de  Komodo Edit, un éditeur de code source découvert lorsque je faisais mes premiers pas sur Mac OS . 
Je cherchais alors une alternative à l’excellent NotePad++  et Komodo Edit m’avait donné pleine satisfaction pendant plusieurs mois, avant que je télécharge une version pirate de DreamWeaver…oui je sais, c’est mal… puis de découvrir, et aussi de pirater Sublime Text .
Je l’ai donc téléchargé Komodo Edit 8.5 et je l’utilise depuis 3 semaines : Force est de constater que plusieurs itérations plus tard, Komodo Edit est, en ce qui concerne le développement en html, css , js , Komodo Edit constitue une alternative gratuite plus que viable à Sublime Text 2. 

Cliquez ici pour l’essayer