Electric Dreams n’est pas un clone de Black Mirror, A Unix Mind In A Windows World

On m’a chaudement recommandé ce Black Mirror bis pour patienter en attendant la 5e saison.

Et j’ai adoré… même si je dois avouer, qu’à mon humble avis, ceux et celles qui considèrent Philip’s K. Dick Electric Dreams comme un clone de Black Mirror (made in Amazon), font fausse route ou en sont arrivés à cette conclusion après avoir vu l’épisode Safe & Sound .
A mon avis , Electric Dreams n’a aucun point commun avec l’anthologie de Charlie Brooker, et ce à plus d’un niveau . Visuellement, on est loin du style minimaliste de Black Mirror : Electric Dreams joue à fond la carte de la science fiction, avec une mise en scène généreuse – parfois extravagante, des images et une musique à couper le souffle.

Electric Dreams n’est pas un clone de Black Mirror, A Unix Mind In A Windows World

Ensuite, là où Black Mirror fait une variation (certes réussie) sur le même thème (les conséquences négatives des nouvelles technologies sur l’humanité)  Electric Dreams varie les gammes en allant du voyage inter-spatial au conflit interstellaire sans oublier le transhumanisme.

Dans le même ordre d’idées, Electric Dreams a une patte cinéma et il l’assume : on varie les univers propres à l’auteur ayant inspiré cette anthologie (ainsi que Blade Runner, Minority Report ou pour les plus vieux d’entre vous, Total Recall.) là où Black Mirror est plus proche du téléfilm, cantonné à notre univers contemporain.

Il y a également plus d’optimisme dans les épisodes d’Electric Dreams : je peux passer d’un épisode à l’autre de cette série sans risque de dépression nerveuse, ce qui n’est pas le cas lorsque j’enchaîne les épisodes Black Mirror.

A regarder donc de toute urgence, surtout si vous êtes un fan de science fiction.