J’ai testé Coda 2 (et Diet Coda), A Unix Mind In A Windows World

J’ai travaillé ce week end avec la nouvelle version de Coda, ainsi qu’avec sa déclinaison mobile, Diet Coda. Voici ce que je retiens de ces deux environnement de développement.

En ce qui concerne Coda 2

  • Le Code Folding n’est pas pratique : les différents niveaux de code à replier correspondent à des nuances de bleu, qui s’assombrissent en fonction du niveau d’imbrication des blocs. C’est beau certes, mais cela demande une certaine concentration que je n’ai pas lorsque je code.
  • Je n’ai pas trouvé de bracket highlighting.
  • J’ai apprécié le client ftp intégré, qui est bien meilleur que Cyberduck, celui que j’utilise actuellement (en même temps, pour un client, Cyberduck est très bon…)
  • La fonctionnalité AirPreview, soit l’affichage du résultat sur l’écran d’un iPad (à condition que Diet Coda y soit installé) est pratique, mais n’est pas dynamique : les changements effectués dans le code source s’affichent pas sur l’écran externe. Lorsqu’on est habitué au couple Livereload/AirDisplay, ça peut énerver.
  • La gestion intégrée de MySQL est une bonne idée, mais reste en dessous de ce que propose Sequel Pro, surtout en ce qui concerne les views.
  • Pas de gestion de fichiers intégrés, ni d’affichage en double fenêtre

Quant à Diet Coda

  • D’une lenteur extrême au démarrage, surtout par rapport à Koder.
  • Toujours par rapport à Koder, le clavier est moins complet et les touches spéciales ({} <>) moins fourni.
  • Mais surtout, il est incompatible avec Swipe Selection.

Bref, je suis resté sur ma faim. Mes éditeurs de choix pour concevoir des sites web restent donc:

  • Sublime Text 2, que j’utilise pour la conception de templates et aussi en tant qu’éditeur externe pour mon client ftp. Il est léger, performant et propose une fonctionnalité de bracket highlighting indispensable pour trouver les balises orphelines du code. Qui plus est, une fois couplé à zen coding, il devient très efficace (mais, pour être honnête,je n’ai pas encore eu le temps d’apprendre la syntaxe de zen coding);
  • Dreamweaver. Oui, Dreamweaver. Lorsque je dois travailler sur des sites web composés de plusieurs dizaines de fichiers et autant, voire plus d’images, il me faut un editeur avec une gestion des fichiers efficace. Je n’ai pas vraiment de sortir de la zone d’édition du code, trouver le chemin du fichier puis le saisir à la main. Dreamweaver le fait mieux que tous les éditeurs que j’ai utilisé jusqu’à présent (et c’est par ailleurs la seule raison pour laquelle je continue l’utiliser Dreamweaver).
  • Koder. Lorsque je dois coder en déplacement, ou faire une petite démonstration devant un client , ou que je n’ai pas envie de me lever de mon canapé 🙂

Jean Luc Houédanou