Avant de débuter, il est bon de préciser que je n’aime pas les FPS. Pour tuer le temps entre deux transferts ftp, je préfère les shoot’em up (en particulier ceux de la neo geo), les (bons) jeux de combats (là encore, ceux de la neo geo sont mes préférés, et je pense que le meilleur jeu de combat 2D de tous les temps est Garou Mark of the Wolves ) et enfin les beat’em all et les jeux de plateforme (deux autres genres dans lesquels la neo geo surclasse ses concurrentes … et que celui qui n’a jamais passé des heures sur Sengoku ou Metal Slug me dise le contraire).
Note à moi même : acheter une Neo Geo X dès que possible.
Mais revenons à nos moutons : la perspective de ‘jouer à pan pan la guerre‘ (pour citer cet illustre philosophe du web 2.0 dénommé Cortex) ne m’enchante pas plus que cela, la crise post électorale ivoirienne de 2010 m’ayant amené à virer de ma ludothèque tout ce qui est relatif au domaine de la guerre et aux armes à feu : pour paraphraser le personnage joué par Robert Redford dans « Le dernier château » – ceux qui collectionnent les artefacts militaires n’ont jamais mis le pied sur un champ de bataille. (et, je rajouterais, n’ont jamais vécu, en direct, le bombardement d’un camp militaire).
C’est donc avec beaucoup d’appréhension que j’ai installé Nairobi X . Je me suis ensuite rendu compte que j’avais été un peu hâtif dans mon jugement . Certes, ce n’est pas le meilleur jeu auquel j’ai joué, mais en toute honnêteté, il est bon, pas trop violent et mais a surtout un potentiel énorme . Voyons pourquoi.
Graphisme et Ambiance.
- Mass Effect,
- BioShock,
- Deus EX,
- Unreal Tournament,
- Gears Of War.
Voilà, voilà … et là, normalement, si vous êtes un peu nerd/video game geek/gamer, votre réaction devrait être la suivante
En d’autres termes, UDK/Unreal Engine est à l’origine de jeux aux graphismes pas trop mauvais, on va dire . Cela se vérifie plus ou moins une fois le jeu lancé : les bâtiments iconiques du centre d’affaires de Nairobi – tels la tour du centre de conférence Jomo Kenyatta ,
La haute cour de Nairobi,
et plusieurs autres sont présents et fort bien rendus. Petite parenthèse : étonnamment, je n’ai trouvé nulle part dans le jeu le QG de la banque I&M – un immense gratte ciel bleu . C’est quand même un peu dommage car, à mon avis, c’est peut être le building le plus impressionnant du centre ville de Nairobi. Quelques carcasses de Matatus – les cars de transport urbains kenyans – auraient également donné plus d’authenticité et de couleur locale au jeu.
Les autres éléments du décor ne sont pas en reste : les armes sont bien détaillées, l’interface utilisateur est dans l’esprit de ce qui se fait actuellement, idem pour le radar – même si ce dernier n’affiche pas clairement les positions des ennemis.
Mais, les effets de lumière sont un peu ratés : par exemple, ce soleil. Oui c’est moche.
Il y a ça et là quelques bugs au niveau des textures – voir l’image ci dessus . Egalement, il y a une absence totale de feedback visuel lorsqu’un ennemi vous tire dessus – en dehors de la barre de vie qui diminue, rien ne vous indique que vous être entrain de perdre des points de vie – Enfin, je pinaille un peu, mais le design des aliens me fait plus penser à un croisement entre Master Chief et un mecha qu’à un envahisseur étranger.
Mais dans l’ensemble, c’est bien. Au niveau de l’ambiance sonore, la musique épique est tout à fait indiquée dans ce contexte.
Gameplay.
Assez parlé de graphismes … nous sommes là pour dézinguer de l’alien, et non pour visiter la version virtuelle de Nairobi. Et de côté, il n’y a rien à redire, Nairobi X respectant parfaitement son cahier de charges.
Preuve en images – veuillez noter que je joue dans une très basse résolution, mais que le jeu est plus beau dans des résolutions supérieures.
Comme vous le voyez, le gameplay est simple : on tire, on recharge et on essaie d’éviter de se faire défragmenter la poire à coups de canons aliens, tout en se frayant un chemin dans Nairobi.
Le mot clé ici étant « essayer ».
Personnellement, je trouve le niveau de difficulté de Nairobi X est un tantinet trop élevé. Entendons nous bien, j’appartiens à cette génération qui a fait ses premières armes sur Shinobi, Pugsley’s Scavenger Hunt ou encore Tortues Ninja sur NES – et son niveau aquatique . En d’autres termes, le challenge et la difficulté dans les jeux vidéo, je connais. Mais ici, l’intelligence artificielle est programmée de façon à ce que TOUS les ennemis sont des tireurs d’élite. Par conséquent, vous êtes une cible facile et dès le premier écran du jeu, vous pouvez mourir alors que vous êtes entrain de découvrir les contrôles du jeu. Cela vient plomber un peu le côté fun et défoulant du jeu.
Qui plus est, je n’ai vu ni checkpoint, ni de système de sauvegarde – mais c’est peut être parce que je n’arrive pas à dépasser la rue située après le rez de chaussée de l’immeuble CBA, à cause de l’alien au bout de la rue qui joue au balltrap avec ma personne .
Et il vise bien, le saligaud .
Une fois mort, vous êtes ramené au début du niveau, ce qui donne aux missions un côté « Die And Retry » que certains gameurs apprécieront – je n’en fais pas partie.
En conclusion.
Comme écrit plus haut, Nairobi X a un potentiel énorme. Il y a fort à parier que sa prochaine itération – mon doigt à couper qu’elle se nommera Nairobi X HD – corrigera les quelques défauts de la version actuelle, qui est plutôt sympa.
Cliquez ici pour télécharger Nairobi X . Si vous souhaitez en savoir plus sur Unreal Engine, voire créer un jeu avec, cliquez ici.

Jean-Luc Houédanou est un blogueur spécialisé dans l’innovation et la transformation numérique, avec une expérience en développement web front-end. Après avoir obtenu un Master en gestion du commerce électronique de l’Université de Sherbrooke, il a travaillé sur des projets d’envergure mondiale pour diverses entreprises, startups et organisations internationales. Il est également impliqué dans des projets communautaires et technologiques en Afrique.
Il aide, par le biais de ce blog, les lecteurs à s’adapter aux évolutions rapides de la technologie et des tendances du marché.
En plus de ses articles sur l’innovation et la transformation numérique, Jean-Luc Houédanou écrit également des colonnes d’opinion et donne des conseils sur le bien-être mental. Son objectif est d’aider les lecteurs à se développer personnellement et professionnellement, en leur fournissant des conseils pratiques pour gérer le stress et améliorer leur qualité de vie.
Cool je vais le tester !!!