Je viens d’explorer en profondeur au cours des jours passés le navigateur web Arc. L’expérience était plutôt intéressante, même si certaines bizarreries m’empêchent de l’adopter (au détriment de Chrome).

De prime abord, la migration des favoris, extensions, et mots de passe depuis Chrome/Firefox/Safari ou Opera est bien pensée. Elle s’effectue via un assistant, et la synchronisation se déroule de manière globalement correcte.

Le navigateur propose une gestion avancée des onglets, astucieuse : cela permet de séparer les sites web de divertissement de ceux liés au développement front-end. La possibilité de catégoriser de manière ordonnée la vie personnelle et professionnelle, ainsi que les adresses e-mail associées, constitue un atout indéniable pour la productivité.

Un autre aspect apprécié de ce navigateur est son interface utilisateur : les onglets sont épinglés sur la gauche, la recherche est similaire à SpotLight sur Mac, et l’accent est mis sur une expérience utilisateur simplifiée, une fois que l’on maîtrise les raccourcis du navigateur.

Les fonctionnalités de blocage des publicités et de lutte contre le suivi sont également présentes et bien accueillies.

Cependant, quelques lacunes subsistent. La barre d’adresse dans la barre latérale est parfois trop discrète et pose des problèmes de visibilité. Des problèmes de compatibilité avec certaines interfaces utilisateur, notamment sur Canvas, ont été signalés. Surtout, Arc présente des faiblesses au niveau de son écosystème : son compagnon mobile ne rivalise pas avec les versions mobiles de Chrome et Safari, et il est limité à MacOS.

En résumé, Arc est un navigateur doté de fonctionnalités avancées et d’une interface épurée qui pourrait intéresser ceux en quête d’une alternative à Chrome, malgré quelques défauts notables.

Jean-Luc Houédanou