Si vous ressentez la nostalgie des périodes 8, 16 ou 32 bits, Batocera devrait vraiment attirer votre attention. Il s’agit d’une distribution Linux spécialisée dans l’émulation de consoles rétro, allant même jusqu’à prendre en charge des systèmes tels que la PlayStation 2.

Après avoir récemment expérimenté cette plateforme, je tiens à partager mon expérience.

L’installation est relativement simple. Une fois que vous avez récupéré l’image ISO de Batocera vous devez la « flasher », c’est-à-dire la transformer en une clé capable de lancer un système d’exploitation. Je recommande l’utilisation d’une clé d’au moins 32 Go pour plus de confort. Pour le processus de « flashage », Balena Etcher est un outil que je recommande.

La clé fonctionnera comme un « live CD » d’Ubuntu, donc la configuration du BIOS de votre ordinateur est nécessaire pour démarrer depuis la clé USB.

Une fois la distribution lancée, appuyez sur la touche espace pour configurer vos manettes de jeu. La prise en charge des manettes est étendue ; dans mon cas, ma manette PS4 a été immédiatement reconnue.

Enfin, appuyez sur fn+F1 pour accéder au système de fichiers. À partir de là, vous pourrez copier les copies de vos jeux, à condition de les posséder légalement : il va sans dire que l’émulation illégale est à proscrire.

Le seul inconvénient majeur de Batocera est l’absence des « bios » pour certaines consoles, comme la Neo Geo. Cela peut rendre la recherche du bon « bios » plus chronophage que le temps passé à jouer. De plus, une fois un « bios » correct trouvé, il n’y a aucune garantie que les roms fonctionneront. Il est également important de souligner que le téléchargement de « bios » n’est pas légal, tout comme celui des roms.

Ma recommandation : utilisez Batocera pour l’émulation de consoles 8 ou 16 bits, sans bios, avec des jeux que vous avez achetés ou qui vous ont été offerts par vos parents à l’époque. L’expérience avec les consoles des générations suivantes peut être plus axée sur l’essai-erreur que sur le plaisir immédiat. Personnellement, Batocera m’a offert d’agréables moments de fin d’année, entre des sessions de shoot’em up et de jeux de combat rétro. Même sur une configuration relativement modeste (Mac Mini de 2014, 4 Go de RAM), le gameplay était incroyablement fluide.