Les réflexions de certains intellectuels sur la technologie me laissent perplexe.

Par exemple, dans notre société ultra-connectée, pour résoudre notre dépendance aux écrans et à Internet, Najat Vallaud-Belkacem propose une solution radicale : rationner notre accès à Internet.

La réflexion/critique est réaliste.

Notre dépendance aux écrans a un impact négatif sur notre santé mentale et notre bien-être, et notre utilisation d’Internet, surtout là où je vis, n’est pas toujours saine. Je connais plusieurs personnes qui passent plus de 4 heures par jour à regarder des vlogs et d’autres contenus peu édifiants.

En limitant le temps passé sur les écrans, ces individus pourraient redécouvrir le plaisir de vivre pleinement le moment présent, de passer du temps de qualité en famille, voire de s’engager dans des activités physiques et de développer leurs centres d’intérêt personnels.

En d’autres termes, moins de TikTok, de « gbairai/Buzz » et plus d’activités bénéfiques pour l’esprit et le corps.

Coder sans ordinateur ? Rationner Internet ? Les limites d’une réflexion élitiste sur la technologie., A Unix Mind In A Windows World
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Des défis considérables.

Mais concrètement, comment pourrait-on efficacement limiter l’accès à Internet dans un monde où il est omniprésent ?

C’est une tâche colossale, presque aussi complexe que l’idée de coder sans ordinateur.

Je cite.

 On peut même, toute personne s’y connaissant un tant soit peu en programmation vous le dira, coder sans ordinateur, avec un crayon et un papier.

Najat Vallaud-Belkacem : « Libérons-nous des écrans, rationnons internet ! »
Coder sans ordinateur ? Rationner Internet ? Les limites d’une réflexion élitiste sur la technologie., A Unix Mind In A Windows World
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Sur un bloc-notes ? Avec un crayon ? Soyons réalistes, c’est un peu farfelu.

Les défis des intellectuels face à la technologie

En résumé, cette tribune reflète un discours élitiste et déconnecté de la réalité. Cette attitude de certains intellectuels est préoccupante, surtout lorsque leur compréhension des sujets technologiques est limitée par un système éducatif qui les a favorisés.

Plutôt que de critiquer ces individus, il est important d’encourager une réflexion ouverte et inclusive sur la technologie, sans prétentions ni supériorité intellectuelle.

La dépendance aux écrans est un problème réel et il est temps d’envisager des solutions plus pragmatiques. Cela implique la mise en place de réglementations pour limiter l’exposition excessive aux écrans, ainsi que le lancement de campagnes de sensibilisation pour éduquer le public. En outre, une collaboration entre les gouvernements et les entreprises technologiquesile est nécessaire pour trouver des solutions équilibrées et réalistes.

Face à la dépendance aux écrans, privilégions des solutions pragmatiques aux discours utopiques.

Vous pouvez consulter la tribune de Najat Vallaud-Belkacem ici.